Le printemps arabe touche essentiellement les "Républiques". Les monarchies (Maroc, Jordanie, monarchies du Golf) sont pour l’instant plutôt épargnées. Va chercher pourquoi...
Quelques points communs entre les premiers pays où a déferlé le printemps arabe : Tunisie, Egypte, Libye et Syrie :
- Les présidents étaient (ou sont) en place depuis plus de trente ans.
- Ils préparaient leurs fils à leur succession (en Syrie, c’est fait).
- Ils se réclamaient du socialisme (au moins lors de la prise du pouvoir)
- Ils étaient honnis des islamistes. De leurs peuples aussi ! mais ça…
Hier encore, tous les dirigeants arabes évoquaient dans leurs discours l’unité de la nation arabe. Aujourd’hui, leur leitmotiv est " notre pays n’est ni la Tunisie, ni l’Egypte, qu’on se le dise !"
Israël et le Hamas font des pieds et des mains pour récupérer la vedette dans l’actualité du monde arabe et rappeler qu'il n'y a pas que l'aspiration à la liberté dans la vie. Rien n’y fait (pour l'instant).
Des journalistes iraient même jusqu'à affirmer que l’Iran apporte son aide à la Syrie dans la répression des manifestations populaires. Les dirigeants syriens sont en effet connus pour êtres des doux rêveurs totalement inexpérimentés en matière de répression, de tortures et d’exactions contre les opposants.
Le porte-parole de Kadhafi affirme que le régime était en train de préparer une réforme de la constitution pour instaurer plus de démocratie et que l’insurrection a retardé ce processus !
Pas de bol, vraiment ! Echouer si près du but !
Les dirigeants syriens justifient l’état d’urgence et l’absence de liberté dans leur pays par la guerre contre Israel. Deux guerres, deux défaites cuisantes, la perte du Golan, l’isolement diplomatique… le bilan est en effet éloquent et mérite bien quelques sacrifices !
Certains en France parlent de la "guerre de Sarkozy" en Libye. Peut-être bien, mais alors cela suppose :
- Qu’il a complètement noyauté le parti socialiste (qui soutient sans réserve l’intervention, je le rappelle)
- Qu’il a le soutien total et soumis de Villepin (qui la soutient lui aussi)
- Qu’il dicte ses ordres à Cameron et à Obama, qui s’exécutent sans sourciller
- Qu’il a la complète maîtrise des décisions de l’ONU
- Qu’il a des moyens de pression importants sur la Ligue arabe
- Qu’il détient le commandement suprême des forces de l’Otan
- Que face à lui, la Chine et la Russie font profil bas
Ca fait peut-être un peu beaucoup, non ? pour un si petit homme !
A bon entendeur...
Quelques points communs entre les premiers pays où a déferlé le printemps arabe : Tunisie, Egypte, Libye et Syrie :
- Les présidents étaient (ou sont) en place depuis plus de trente ans.
- Ils préparaient leurs fils à leur succession (en Syrie, c’est fait).
- Ils se réclamaient du socialisme (au moins lors de la prise du pouvoir)
- Ils étaient honnis des islamistes. De leurs peuples aussi ! mais ça…
Hier encore, tous les dirigeants arabes évoquaient dans leurs discours l’unité de la nation arabe. Aujourd’hui, leur leitmotiv est " notre pays n’est ni la Tunisie, ni l’Egypte, qu’on se le dise !"
Israël et le Hamas font des pieds et des mains pour récupérer la vedette dans l’actualité du monde arabe et rappeler qu'il n'y a pas que l'aspiration à la liberté dans la vie. Rien n’y fait (pour l'instant).
Des journalistes iraient même jusqu'à affirmer que l’Iran apporte son aide à la Syrie dans la répression des manifestations populaires. Les dirigeants syriens sont en effet connus pour êtres des doux rêveurs totalement inexpérimentés en matière de répression, de tortures et d’exactions contre les opposants.
Le porte-parole de Kadhafi affirme que le régime était en train de préparer une réforme de la constitution pour instaurer plus de démocratie et que l’insurrection a retardé ce processus !
Pas de bol, vraiment ! Echouer si près du but !
Les dirigeants syriens justifient l’état d’urgence et l’absence de liberté dans leur pays par la guerre contre Israel. Deux guerres, deux défaites cuisantes, la perte du Golan, l’isolement diplomatique… le bilan est en effet éloquent et mérite bien quelques sacrifices !
Certains en France parlent de la "guerre de Sarkozy" en Libye. Peut-être bien, mais alors cela suppose :
- Qu’il a complètement noyauté le parti socialiste (qui soutient sans réserve l’intervention, je le rappelle)
- Qu’il a le soutien total et soumis de Villepin (qui la soutient lui aussi)
- Qu’il dicte ses ordres à Cameron et à Obama, qui s’exécutent sans sourciller
- Qu’il a la complète maîtrise des décisions de l’ONU
- Qu’il a des moyens de pression importants sur la Ligue arabe
- Qu’il détient le commandement suprême des forces de l’Otan
- Que face à lui, la Chine et la Russie font profil bas
Ca fait peut-être un peu beaucoup, non ? pour un si petit homme !
A bon entendeur...
